Teledyne Dalsa en mode séduction

Mardi, une quarantaine d’élèves de l’école secondaire Wilfrid-Léger de Waterloo et du Collège Mont Sacré-Cœur de Granby ont découvert les installations à la fine pointe de la technologie du fabricant Teledyne Dalsa.

Pour réussir à attirer de nouveaux employés dans un contexte criant de pénurie de main-d’œuvre, l’entreprise américaine Teledyne Dalsa spécialisée dans la fabrication de circuits imprimés à Bromont est en mode séduction.


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Mardi, une quarantaine d’élèves de l’école secondaire Wilfrid-Léger de Waterloo et du Collège Mont Sacré-Cœur de Granby ont découvert les installations à la fine pointe de la technologie du fabricant Teledyne Dalsa. Cette visite a été organisé dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine du manufacturier qui se tient du 24 au 27 janvier sous le thème «Fabrique ton avenir».

Véronique Proulx, présidente-directrice générale de l'organisme Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) et Christine Talbot, directrice des ressources humaines chez Teledyne Dalsa.

«L’objectif de la Semaine du manufacturier est de mieux faire connaitre le secteur manufacturier et de faire découvrir ses multiples possibilités, tant aux jeunes qu’aux élus de la région. Au cours de cette semaine, plus de 380 jeunes du secondaire pourront visiter des entreprises manufacturières de leur région et constater qu’il y existe de nombreux emplois stimulants et des possibilités de carrières fort intéressantes», indique Véronique Proulx, présidente-directrice générale de l’organisme Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ).

Préjugés sur le milieu manufacturier

Selon Mme Proulx, ces visites industrielles permettront de faire tomber certains préjugés sur le milieu manufacturier. «Le secteur manufacturier est peu connu par les jeunes. Ils se demandent par exemple, quelles sont les tâches d’un électromécanicien ou d’un soudeur. L’image qu’ils se font de ce secteur est que c’est un environnement de travail bruyant, sale et routinier», mentionne-t-elle. Actuellement la perle rare demeure le poste d’électromécanicien.



L'usine Teledyne Dalsa de Bromont.

«Le plus grand casse-tête des manufacturiers aujourd’hui est la pénurie de main-d’oeuvre. Pour les année 2021-2022, les contrats perdus se chiffre à quatre milliards $ en raison du manque de personnel et un montant totalisant trois milliards $ n’a pas été investi dû à cette pénurie», souligne Véronique Proulx.

Travailleurs étrangers: une manne pour les manufacturiers

Actuellement, 45 postes sont disponible chez Teledyne Dalsa. Pour réussir à pourvoir ces postes, ce géant de l’électronique de pointe se tourne vers les travailleurs étrangers. «Nous ne lésinons pas sur les pistes de solutions. Nous avons des ententes avec une entreprise spécialisée dans le transport en commun et avec Château Bromont pour la location de condos», précise Christine Talbot, directrice des ressources humaines chez Teledyne Dalsa. L’entreprise de Bromont compte près de 500 employés dont 190 affectés à un poste en production.

Le fabricant de circuits imprimés Teledyne Dalsa situé à Bromont compte près de 500 employés.

Cette année, cinq personnes qui résident à l’île Maurice dans l’océan Indien destinées à des emplois en production sont attendus chez Teledyne Dalsa. «Nous avons besoin de l’appui de Québec pour augmenter le seuil d’immigration et d’aider d’avantage les entreprises à investir en robotisation. Les délais sont trop long pour faire venir des travailleurs étrangers. Il y a urgence d’agir», considère Mme Proulx.

Au Québec, les travailleurs étrangers qui oeuvrent dans le secteur manufacturier proviennent d’Afrique du nord, de Colombie, du Mexique et des Philippines. Ceux-ci peuvent occuper un emploi uniquement sur une base temporaire.

Toujours dans le cadre de la Semaine des manufacturiers, une centaine d’élèves provenant des écoles secondaires Le Tournesol à Winsor et de l’Odyssée à Valcourt ont visité mardi, le manufacturier de produits récréatifs BRP situé à Valcourt.

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