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L’apocalypse frappe l’Estrie

Un ski-doo abandonné dans la taïga près de Kégaska

Personne n’y croyait lorsque des experts ont annoncé qu’il était minuit moins une avant l’apocalypse. Bang! La minute est passée et l’Estrie l’a mangé en pleine gueule comme tout le monde!


Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, avait averti le monde il y a quelques jours. Il faut que ça change, a-t-il, encore une fois, répété devant un public blasé qui s’en foutait et qui scrollait sur Facebook.

Les Olympiques dans une ambiance post-apocalyptique.

Les signes étaient là, pourtant, comme les derniers Olympiques d’hiver où les athlètes devaient survivre aux centrales nucléaires chinoises.

«Je ne veux plus jamais vivre sans bidet!»

—  Une personne heureuse d'être contente

La vague caquiste aussi était annonciatrice d’un je-m’en-foutisme généralisé.

L’équipe d’enquête de La Tribune a retrouvé une motoneige abandonné au milieu d’un champs, le conducteur avait tenté de fuir le chaos avec celle-ci, oubliant, dans la panique, qu’un skidoo, ça ne roule pas très bien dans l’herbe.

D’autres personnes ont tenté de fuir la morosité en bateau, sur le lac Memphrémagog, vers de rares rivages pas encore envahis par des chalets privés appartenant à des millionnaires.

Mais le plus mystérieux est ce phénomène ou des gens sont disparus dans un écran de fumée, rappelant ces bons vieux tours de magie.

Une source de bonheur?

Seule un petit groupe de résistants semblent résister au blues de février, affichant un sourire béat qui en gosse plusieurs. Selon les recherches de la Dr Mélissa Généreux de l’Université de Sherbrooke, le secret de leur bonheur serait leur utilisation du bidet.

Des gens manifestent contre l'apocalypse (La Tribune)

Seul un petit groupe de résistants semblent résister au blues de février, affichant un sourire béat qui en gosse plusieurs. Selon les recherches de la Dr Mélissa Généreux de l’Université de Sherbrooke, le secret de leur bonheur serait leur utilisation du bidet.

«Je ne veux plus jamais vivre sans bidet!», s’est exclamé l’une des personnes trop heureuses.

«Le bidet, c’est la vie!», a ajouté une autre personne du groupe avant de partir gambader dans la rue.

Claude Plante

Claude Plante

Claude Plante est journaliste et édimestre pour le compte de La Tribune. Véritable passionné de vélo et d'économie, il signe des chroniques portant sur ces deux sujets.